5
(5)

Mis à jour le 27 juillet 2021

Moi-même victime d’une addiction au travail sérieuse, j’ai décidé de traiter ce sujet méconnu en vidéo. Dans la première partie, je présentais l’addiction au travail, ses causes et ses conséquences. Dans cette deuxième partie, je m’attaque au cœur du sujet, à travers deux questions : comment savoir si l’on est accro au travail, et que peut-on y faire ?

1. Comment savoir si l’on est accro au travail ?

Cette question est loin d’être simple, et la raison tient en un mot : déni. Comme beaucoup de pathologies liées au travail ou à la santé mentale, l’addiction au travail est en effet souvent niée par les personnes qu’elle concerne… Beaucoup balaieront en effet cette piste d’un revers de la main, en prétendant que pour eux « c’est différent », et que s’ils travaillent trop c’est à cause de la charge de travail importante qui leur est imposée, ou tout simplement parce qu’ils s’éclatent dans leur travail ! Mais malheureusement, tout cela ne suffit en aucun cas à éliminer l’hypothèse d’une addiction au travail… De manière générale, être convaincu de ne pas être accro au travail n’a pas beaucoup de valeur. A la place, mieux vaut se fier à quelques facteurs plus objectifs. J’en détaille quelques uns dans la vidéo :

Vous voulez mieux comprendre le burnout ?

  1. Le temps de travail (qui n’est pas aussi déterminant qu’on pourrait l’imaginer)
  2. Les effets de manque
  3. Les symptômes
  4. L’organisation de l’emploi du temps
  5. Nos mauvais réflexes
  6. Les contraintes qu’on s’impose à soi-même

PS : La motivation, elle, n’est pas vraiment à prendre compte

Pour aller plus loin, vous pouvez tester votre addiction au travail en 25 questions avec le test WART, le test référence en matière d’addiction au travail :

2. Que faire face à une addiction au travail établie ou naissante ?

Une fois que l’on a établi un risque d’addiction au travail, quelle est la marche à suivre ? Je détaille dans la vidéo les étapes principales pour retrouver et maintenir un bon équilibre de vie :

Vous trouvez que ce que je fais est utile ?

Aidez-moi à créer + de vidéos et d’outils contre le burnout en me soutenant sur Tipeee 😊

Soutenez Pierre Simonnin – Le Journal du Burnout sur Tipeee
  1. Accepter que l’on est accro
  2. Se faire aider
  3. Se désinvestir du travail
  4. Savoir abandonner
  5. Déconnecter
  6. Trouver l’équilibre
  7. Encourager la prévention

La vidéo

Êtes-vous accro au travail ? Diagnostic et solutions pour workaholics

Vous voulez mieux comprendre le burnout ?

Abonnez-vous pour voir les prochaines vidéos !

Addiction au travail, et après ?

En travaillant sur cette vidéo, j’ai eu l’occasion de prendre à bras le corps ce sujet de l’addiction au travail. Aujourd’hui, je peux dire que je l’ai véritablement accepté, et que je commence à le comprendre. Je ne sais pas encore exactement ce que ça signifie pour moi, pour l’avenir, mais je prends le tout comme une expérience positive, un soulagement. Parce qu’en m’appropriant ce sujet, je progresse encore un peu dans la compréhension de mon fonctionnement. Ce qui me permettra, à l’avenir, de savoir quelles limites me poser et mieux repérer certains signes.

Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, je ne peux que vous encourager à effectuer vous aussi le test sur l’addiction au travail !

Avez-vous trouvé cet article intéressant ?

Note moyenne 5 / 5. Nombre de votes : 5

Pas encore de vote... Soyez le premier à noter cet article !

Vous avez trouvé cet article intéressant, merci !

N'hésitez pas à me suivre sur les réseaux sociaux pour voir mes prochains articles 🙂

Je suis désolé que cet article ne vous ait pas beaucoup intéressé...

Aidez-moi à l'améliorer !

Que pourrais-je améliorer dans l'article ?


Pierre Simonnin

Entrepreneur, j'ai moi aussi connu les "joies" du burnout, et j'ai choisi de partager cette expérience pour aider à faire connaître et reconnaître cette maladie encore trop méconnue.

1 commentaire

tonygalo54 · 10 janvier 2022 à 11 h 25 min

Cet état pathologique de dépendance au travail peut avoir des conséquences très néfastes sur la personne et/ou sur son entourage professionnel ou familial.Cette psychopathologie doit être distinguée de la situation d’une personne passionnée par son travail, avec un fort investissement personnel gratifiant, qui a certes une forte exigence au travail, en intensité, complexité mais qui est compensée par une rémunération importante et/ou par une grande autonomie et/ou un soutien social élevé, ou pour un métier ressenti comme une vocation (enseignement, médico-social, chercheurs, artistes …) : cela peut mener néanmoins à une intensité du travail excessive, se rapprochant du workaholique si le lâcher prise n’est plus possible : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/psychologie-du-travail/la-prevention-des-risques-des-nouvelles-formes-de-travail

Laisser un commentaire